12 DESCENDANCE DU SINGE
Une de mes filles revint de l'école à la maison et nous rapporta que le maître leur avait dit que l'homme descend du singe. n'est là qu'un exemple parmi des milliers d'opinions exprimé journellement dans les écoles, universités, livres et articles.
Ma tâche n'est pas d'ouvrir tout ce problème, quoique je l'aie souvent rencontré dans mes voyages.
Ex 45 C'est ainsi qu'un Suisse, M. Le Coc, qui m'a fait survoler La Terre de Feu dans un avion Cessna, m'a parlé de Darwin. Ce savant, cité souvent, a cherché pendant deux ans sur la Terre de Feu «l'anneau manquant» - le membre intermédiaire entre le singe et l'homme, et cela sans succès. En son honneur on a nommé le haut plateau des glaciers sur la Terre de Feu la chaîne de Darwin.
Dans le grand nord, au nord du cercle polaire, je tombai sur le même problème. Des archéologues fouillèrent une ancienne colonie d'Esquimaux et prétendirent que les trouvailles d'os avaient vingt milles ans. Je pris cette allusion avec scepticisme.
Une troisième fois c'était à Mexico. Je visitai différentes pyramides. De l'une d'entre elles on prétendait qu'elle datait de quinze mille ans. Je n'accordai aucune foi à cette estimation. J'expérimentai quelques temps plus tard combien j'avais raison. Un journal annonça qu'on avait trouvé dans cette pyramide vieille de quinze mille ans des parties qu'on pouvait brûler. L'épreuve au carbone 14 démontra que la pyramide avait, non quinze mille ans mais trois mille.
J'ai un très grand respect pour l'archéologie. mais souvent je doute de ses données en chiffres. C'est ainsi que le Pithéconthrope est censé avoir six cent mille ans. Le Homo Heidelbergiensis, découvert par Mauer - à vingt km de chez moi, doit avoir cent mille ans. Pourquoi est-ce qu'on n'en coupe pas un morceau pour le brûler et estimer son âge d'après l'épreuve C-14, laquelle a encore un jeu d'approximation. Mes autres doutes concernent aussi la question de savoir s'il s'agit soit d'ossements d'humains ou d'animaux.
Dans les cas douteux, quand l'archéologie est en opposition à la Bible, je me mets du côté de la Bible, laquelle a été le résultat de l'inspiration infaillible du Saint-Esprit (1 Tim. 3:16; 2 Pierre 1:21). On peut appeler cela non scientifique - mais c'est plus certain et plus digne de confiance que la science, laquelle change ses hypothèses tous les dix ans. La sainte Ecriture n'a encore jamais dû reviser ses affirmations.
Donnons un exemple scolaire, dans lequel les hommes de science de la branche se contredisent eux-mêmes. Ainsi ce travail nous sera épargné.
Je cite Bibel und Gemeinde 69/ 1, page 56 ) et je recommande cordialement cette publication):
Combien les déductions tirées des différents crânes sont sans valeur est démontré par quelques allégations: le cran renommé d'Engiss, trouvé en 1831, est considéré par 1 Prof. C. Vogt définitivement comme semblable à celui d singe; Lyell le tient pour un caucasien; le Prof. darwiniste Huxley, par contre le trouve si beau qu'il aurait pu appartenir à son philosophe; oui, l'anatomiste Théodo Landzert le compare aux crânes classiques des beau Grecs! (Ranke, Der mensch, page 443)». Du crâne de Neander fort connu, duquel on voulait faire 1 type des hommes semblables aux singes, et venant d'avant le déluge, Virchow dit: «même quand on le présente comme crâne de race typique, ce que je considère comme entièrement inadmissible, on ne peut d'aucune manière déduire de cela un rapprochement d'un crâne de singe; quelconque». Le Prof. Bruner-Bey l'a mesuré à l'intérieur e trouve son espace cervical plus grand que le moyen moderne; il le tient pour celui d'un Celte de temps historique (Figuier, l'homme primitif, p. 101). Le Prof. Davis, lui, le tient pour le crâne d'un idiot qui a peut-être eu un accident en tombant dans une fissure de rocher !
Le Prof. Fraas, lui-même un connaisseur, se moque avec raison de tels résultats et il ajoute: «Les opinions de savants fournissent la meilleure preuve qu'en ce qui concerne ces plus anciens habitants nous ne savons pratiquement rien (Avant le Déluge, p. 478). Les crânes ne portent pas plus le nombre de leurs années que les autres os et en tout temps il y a eu des crânes arrondis ou allongés, des têtes douées ou sans dons, de même que des infirmes et des idiots».
C'est là le jugement d'un professionnel, le Prof. Bettex, qui simplement en considérant les événements de la recherche en arrive à cette très importante mise ensemble des opinions des hommes de science les plus reconnus!
Aussi longtemps qu'il y aura des hommes qui méprisent la Bible, le conte des singes ne périra pas. Le fait que beaucoup de théologiens modernes et orthodoxes croient à ce conte est une preuve qu'avec leurs théories ils ont besoin d'une démythologie. La seule tragédie, c'est que des milliers de parents croyants soient obligés d'envoyer leurs enfants chez de tels maîtres et théologiens pour leur instruction.
De toute façon, que celui qui veut absolument descendre du singe se réjouisse d'avoir de tels aïeux, qu'il se rende auprès de ses camarades du même genre dans la jungle et qu'il mange des bananes.
Les disciples de Jésus connaissent leur noblesse: «Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu» (Genèse 1:27). |