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CLUB 700

 

 

Club des sept cents est le nom que se donne un mouvement aux Etas-Unis qui s'est imposé comme but la prédication de I'Evangile par la télévision et la radio. L'établissement d'un tel but est une chose recommandable. Les hommes d'aujourd'hui sont plus atteints par les ondes de l'éther que par la Parole imprimée.  

 

Le fondateur et président de ce nouveau travail missionnaire est Pat Robertson, un homme d'affaires, qui a fait l'expérience d’une conversion totale à Christ et qui se sent appelé à ce travail.  

 

Je reçus mes premières impressions du Club des sept cents à Buffalo (N.Y.) dans la maison d'un pasteur baptiste qui était mon hôte. Un message arriva justement à la télévision, lequel était biblique dans sa présentation quoiqu'un peu chargé

émotivement.

 

 

Deux paroles de la Bible me revinrent alors. Dans Phil. I:15-18 Paul écrit qu'il y a différents motifs pour la prédication: l'envie, les querelles, l'intérêt mais aussi la prédication pour de bonnes intentions et dans l'amour. Paul termine sa nomenclature par ces mots: «Qu'importe? De toute manière, que ce soit pour l'apparence, que ce soit sincèrement, Christ n'est pas moins annoncé».

 

 

L'autre passage biblique qui me vint à la pensée en rapport avec le message du Club des sept cents se trouve dans 1 Cor. 5:6: «Un peu de levain fait lever toute la pâte». Satan a une méthode raffinée. Il permet parfois un message presque biblique mais y mélange de petites interprétations fausses. Par cela, les auditeurs sont détournés de la pure vérité.

Ce qui doit être dit de ces deux passages bibliques, c'est le fait que dans les messages du Club des sept cents il y a de la substance biblique pour laquelle nous pouvons être reconnaissants. Mais, parfois le levain des courants pseudo-charismatiques, y es mélangé, Pour cela, un exemple:

 

 

Ex 27 Le sept décembre 1975 j'étais, avec mon ami Gott fried Amend, hôte du pasteur H. Meyer à Toronto. Une soeur d la mission de Marburg nous raconta comment une femme aval été guérie pendant le message d'un prédicateur du Club des sep cents. Les détails de cette guérison montrent qu'ici no seulement un peu mais beaucoup de levain était aussi à l'oeuvre.

 

 

Le prédicateur, c'était Pat Robertson, déclara qu'il avait un parole de sagesse pour un auditeur. Nous trouvons cette expression comme un don de l'Esprit dans 1 Cor. 12:8. Pat annonça qu'une femme avait besoin d'une opération qui allai maintenant être accomplie.

Parmi les auditeurs de cette émission se trouvait un couple qui se mit à genoux devant l'appareil de télévision. La femme avait une fêlure de la matrice. Quand Pat proclama sa «parole de sagesse», la femme tomba à terre, à moitié paralysée. Elle avait l'impression d'avoir reçu un narcotique. Elle appela cet état «slain in the spirit», donc «tuée dans l'esprit». C'est la façon de s'exprimer qui est employée dans le soi-disant mouvement charismatique.

 

 

Dans cet état, la femme eut une sensation de paralysie dan tout le corps. Tous les deux, le mari aussi bien que la femm eurent l'impression que quelque chose lui était arrivé.

Leur supposition se vérifia. Quelques jours plus tard un gynécologue constatait que la fêlure de la matrice avait disparu. L'utérus était normal.

 

 

Cette histoire nous permet un coup d'oeil dans la nature intime du Club des sept cents. Il est fort possible qu'une guérison ait suivi. Naturellement, il est aussi possible que la guérison n'aitait que passagère. Mais en substance, il y a d'autres choses. Ce que Pat Robertson appelle «une parole de sagesse», peut aussi certainement être un contact, médiat sous un manteau de piété. Sur le même plan se trouve l'incident arrivé dans l'appartement de la femme guérie, laquelle fut «tuée dans l'esprit». Des hommes, qui sans le savoir sont médiats, reçoivent aussi des impulsions médiates par la radio, la télévision ou dans une assemblée publique. C'est aussi la technique d'Uri Geller. Dans le mouvement, des langues et le courant charismatique il y a beaucoup d'influence médiate recouverte de religiosité, laquelle est pratiquée par les médiums non religieux sans ouvrage accessoire.

 

 

Celui qui ne s'y connait pas dans ce labyrinthe deviendra rapidement la proie de cet empaquetage religieux. Je ne suis pas en mesure de considérer la guérison de l'utérus fêlé comme un miracle divin. Afin d'éviter des malentendus, je confesse que je crois aux miracles de la Bible et aussi à l'action miraculeuse de Dieu dans le présent. Je me défends seulement contre les succénés de miracles de nature médiate. Sur ces entrefaites, quelques messages du Club des sept cents me sont encore parvenus. Dans les discours et les rapports, les mêmes expressions typiques reviennent, comme nous avons appris à les connaître par les courants charismatiques. Il doit donc s'agir d'un mouvement qui repose sur de mêmes principes.

 

 

Appendice de l'Éditeur

 

Au cours de son programme de TV le premier juin 1978, Pat Robertson, le Président de cette organisation, fit la déclaration suivante:

 

 

Tout ce qui vient à travers l'homme est contaminé dans une certaine mesure. Par conséquent, étant donné que la Bible vint à travers l'homme, il doit y avoir certaines erreurs en elle. Ainsi, nous ne devons jamais mettre sur le même pied la Bible et le parfait Jésus».

 

 

Ceci est une perversion hardie de la Parole de Dieu, vue et tolérée par des millions de chrétiens. Très peu d'entre eux prirent position contre elle.

 

 

Est-ce que ceux qui demeurent silencieux, «par amour de la paix», et «par amour fraternel», ne sont par responsables également de la tromperie de tant de personnes par ces déclarations profanes?  

 

Certains lui ont écrit, mais il maintient sa position: «La Bible contient certaines erreurs».

La correspondance d'un chrétien avec Pat Robertson est la preuve substantielle de la déclaration ci-dessus.